Lorsqu’on travaille dans un métal, on préfère parler de quasiparticule plutôt que de particule pour décrire les états électroniques, car on ne peut pas les considérer comme des électrons isolés. En effet, ils sont toujours influencés par les ions qui forment la structure du solide, par les électrons voisins… mais on peut de manière raisonnable les considérer comme des quasiélectrons indépendants, avec des propriétés parfois différentes (comme leur masse par exemple).
De la même manière, quand je parle des fermions de Majorana, j’utilise le terme quasiparticule et non plus quasiélectron ou « électron » pour décrire les nouveaux états électroniques du circuit, notamment car la supraconductivité apparie les électrons et dès lors la charge de la quasiparticule va être différente de celle d’un électron.
quasiparticule